Le passage de notre chambre à la sienne.
J’y pense, jour & nuit, il m’arrive même de tourner la question dans tous les sens inimaginables, mais je n’y arrive pas. Mon petit panda a 4 mois & il m’est impossible de l’imaginer dans son grand lit, dans sa grande chambre.. si loin de moi. Il connait pourtant très bien son lit, puisqu’il y dort la journée depuis bientôt 2 mois. Et pendant que la vie lui semble merveilleuse, qu’il rit aux éclats & qu’il sourit indéniablement à longueur de journée, de mon côté, je bloque.
⁂
Depuis 4 mois, il dort dans ce petit berceau que j’ai refait avec amour pendant ma grossesse. Le tour de lit, le voilage, le protège matelas… j’ai tout fait moi-même pour l’arrivée de mon fils. Je l’ai chéri de tendresse lorsqu’il trônait, vide à côté de mon lit. J’aimais l’imaginer à l’intérieur, dans ce trop-plein d’amour. Et puis un jour, il est né. Contrairement à ce que je pensais, j’ai remarqué que beaucoup de personnes mettaient leur bébé directement dans leur chambre dès le retour de la maternité, si vous saviez à quel point je trouve cela courageux. J’en aurais été incapable. Je l’ai donc accueilli dans ce petit lit, qui avait accueilli ma petite soeur & ma cousine avant lui.
Le cap des 3 mois
C’est étonnant de voir à quel point lorsque ton fils a trois mois révolus, un tas de personne te posent des questions à n’en plus finir quant à savoir où dort ton fils. “Mais il n’est pas dans son grand lit?” – “il faut le laisser partir” – “pensez à votre intimité”… mais je n’y arrive pas. Alors on fait quoi concrètement ? On me le met de force dans sa chambre & je pleure sans jamais m’arrêter ? Je ne crois pas que la frustration soit la clé ! Je suis bloquée, au milieu de l’océan, sans rien autour sur quoi me raccrocher. Un peu comme lorsque ta phobie s’empare de ton corps & que tu ne contrôles plus rien. L’une d’entre elles est de me retrouver à la mer, loin loin loin au large. Vous seriez étonné de voir à quel point je serais tétanisée, à quel point je souhaiterais avoir une crise cardiaque plutôt que de m’imaginer au milieu de cette immensité, sans savoir ce qu’il y a en dessous. Cette sensation j’ai la même quand je dois imaginer mon fils de l’autre côté de mon appartement. Je suis tétanisée. Existe-t-il des solutions ?
Je me doute bien que mon fils ne restera pas dans ma chambre jusqu’à ses 18 ans. Je sais que ça va arriver, un jour.. & je redoute tellement ce passage. Imaginé me réveiller en pleine nuit & ne pas pouvoir poser mes yeux sur lui m’angoisse d’avance. Je sais pertinemment qu’il arrivera le moment où il ne rentrera plus dans ce grand berceau. Où notre sommeil l’empêchera de dormir paisiblement.. mais aujourd’hui j’ai envie de croire que ce n’est pas encore le cas. Et pourtant..
Si j’avais dû citer durant ma grossesse une étape qui aurait pu être difficile, je n’aurai jamais lancé les paris sur le passage de notre chambre & la sienne. J’aurai misé sur l’arrêt de l’allaitement, la taille naissance qui ne lui va plus ou les couches taille une qui deviennent trop petites… Je me découvre entant que maman louve. Suis-je abusive ? Ou au contraire, ai-je raison de prendre mon temps.. je ne sais pas & sincèrement je ne trouve pas les solutions !
11 réponses à “Arrêter le cododo, pourquoi je n’y arrive pas ?”
Je te dirai une chose, fais comme tu le sens. 4 mois c’est encore petit, si tu m’avais dit à 4ans il est encore avec vous, j’aurais peut être pensé autre chose mais là c’st simple si tu ne te sens pas prête ne le fais pas.
Le mien dort la nuit dans son lit depuis la naissance mais la journée, il dort dans notre lit pour les siestes, il y est bien mieux (2h de sieste dans notre lit contre 30 min dans le sien) et peu importe si on me dit que c’est pas bien.
Depuis sa naissance, je ne l’ai jamais fait gardé si ce n’est une soirée et encore je l’avais couché, je sais qu’un jour je vais devoir apprendre à me séparer de lui mais pour le moment j’ai envie de profiter de lui. Parfois j’en ai marre, parfois j’aimerais retravailler, mais quand je pense à le quitter, que ça ne sera pas moi la première à voir ses progrès je n’y arrive pas. D’autant plus que c’est un bébé, qui met plus de temps que les autres, qui demande beaucoup d’attention.
Bisous et sincèrement garde le dans ta chambre si tu penses que vous en avez besoin tous les deux
Il a quel age ton petit amour ? Oui je suis comme tétanisée lorsque je dois y penser.. et c’est fou le nombre de personne qui te font des réflexions… Comme si les 3 mois était LE cap pour ne plus avoir son bébé avec soi… Je me doute qu’un jour ça viendra tout seul..
Je t’embrasse aussi 💕
Il a 9 mois et demi maintenant :)
J’étais pareil lorsque mon fils était tout petit, impossible de le laisser dormir la nuit loin de moi, j’avais besoin de sa présence à mes côtés et c’était réciproque. Je pensais qu’il dormirais avec nous jusqu’à ses 6 mois et il est resté presqu’un an, le temps qu’il fasse ses nuits. Le passage dans sa chambre s’est fait en douceur, il l’a connaissait bien, y dormait en journée et aimait y jouer. Je sais que ça peut paraître long, on a essayé à plusieurs reprises de le mettre dans sa chambre plus tôt mais je n’étais pas sereine et bébé avait pas mal de réveils nocturnes. On a laissé le temps au temps et attendu le bon moment pour tous les deux. Le plus important est que tu écoutes ton ressenti de maman, ton entourage aura toujours quelque chose à dire, des conseils à donner mais c’est toi la maman et chaque bébé est différent. Suit ton instinct et lorsque tu te sentiras prêtes, bébé ira dans son joli petit lit et dans sa chambre. Finalement, ces moments sont précieux, un enfant grandit vite,ton petit cœur est resté 9 mois dans ton ventre, à trois mois c’est encore un tout petit bébé qui peut se sentir rassuré auprès de sa maman et idem pour la maman qui n’est pas forcément prête à rompre ce lien si fort trop tôt. Chaque maman est différente est parfois on se découvre être une maman louve. Mais avec le temps, on prend de l’assurance, on est plus sereine et cela n’empêche aucunement un bébé materné de prendre son autonomie, au contraire c’est en général un bébé confiant qui te fera sentir ses besoins.
Ça me rassure beaucoup ce que tu me dis 😘 effectivement je me laisse le temps 😊 le truc c’est que même mon chéri ça ne le gène pas alors du coup c’est vrai que je n’ai pas de pression dans mon couple !
Nous on a choisi de les laisser directement dans leurs chambres…Comme ça on a directement passé cette étape difficile! A vrai dire ça m’arrangeait car qu’est ce que ça en fait, du bruit, ces petits bébés!
Si tu n’es pas encore prête à le laisser, ne t’y forces pas! tu as encore le temps, tant qu’il tient encore dans ce si joli berceau…un jour c’est sûr, tu seras prête, et rien ne t’empêchera d’aller jeter un oeil en passant, pour le regarder dormir tranquillement, même s’il n’est plus à tes pieds!
On le fait toutes, je crois ;o)
C’est vrai c’est vrai et je me dis même parfois qu’un visiophone pourrait être une solution (?) Ahaha c’est sûre que j’irai jeter un oeil lol mais pas que moi mdr, le papa aussi !
Aujourd’hui, tu n’es pas prête à le mettre dans sa chambre, le papa est ok avec ça, et ton fils dors super bien ainsi? Alors ne vous embêtez pas la vie: profitez de ces moments tous doux!
Il sera bien temps de se poser la question lorsque les choses évolueront :)
Dans 1 mois, 6 mois, 1 an qui sait? Cette étape difficile sera devenue toute naturelle… les bébés évoluent si vite…et les mamans aussi! Pas la peine de se forcer pour quelque chose qui arrivera de toute manière, et qui sera peut-être plus évidente à vivre dans quelques mois :D
Moi je gardais mes enfants dans la nacelle à côté de mon lit jusqu’à 1 mois et demi, 2 mois… mais je me réveillait à chaque micro-bruit, donc le passage dans la grande chambre était plus un soulagement, car mon sommeil y gagnait :D
Merci beaucoup ! Ah oui effectivement, nous les bruits ne nous dérangent pas donc ça va ihi
[…] voilà un article que j’avais tellement hâte de rédiger, tant cette étape fût difficile pour moi, ainsi que pour mon conjoint. Ca y est, nous pouvons officiellement dire que le […]
[…] J’ai gardé mon fils auprès de moi durant cinq mois et une semaine. Tant il m’était inconcevable de m’en séparer. Je ne voulais pas non plus le brusquer. Alors j’ai attendu que ce […]